Portraits croisés : Trois parcours, trois regards, une même île

S’installer à Gran Canaria, c’est souvent le fruit d’un choix mûrement réfléchi… mais aussi d’un coup de cœur.

Pour ce nouvel article du blog, le Club Francophone de Gran Canaria a donné la parole à trois de ses membres : Gisèle, Sandrine et Éric.

Ils ont accepté de partager leur parcours, leur quotidien sur l’île et leur regard sur le Club, chacun avec sa sensibilité et son histoire.

LE CLUB : Coucou, merci d’avoir accepté de participer à ce « portrait de francophone » !
Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Gisèle : Je m’appelle Gisèle, j’approche de la soixantaine. Je suis française et je vis à Gran Canaria depuis mars 2024, avec mon mari qui est retraité.

Sandrine : Je m’appelle Sandrine, j’ai 38 ans et je viens de la région liégeoise, en Belgique. Je suis passionnée de voyages — j’en ai d’ailleurs fait mon métier. Je me suis installée à Gran Canaria il y a un peu plus de deux ans, avec mon mari.

Éric : Je m’appelle Éric, j’ai 45 ans et je suis français. Cela fait bientôt quatre ans que je vis sur l’île de Grande Canarie avec ma femme et mon fils. Une aventure que nous ne regrettons absolument pas et qui nous a permis de trouver un excellent équilibre entre travail, qualité de vie et environnement.

LE CLUB : Pourquoi avoir choisi la Grande Canarie pour t’installer ? Et pourquoi cette île plutôt qu’une autre de l’archipel ?

Gisèle : Gran Canaria est un pays en soi. On y trouve une grande diversité de climats entre le nord et le sud, une incroyable variété de paysages — des forêts de conifères aux immenses dunes — ainsi qu’une vraie richesse culturelle. Cette diversité nous a immédiatement séduits.

Sandrine : Sans hésitation : pour le climat ! Nous adorons voyager, mais le climat belge nous déprimait à chaque retour. La grisaille, le froid, la pluie… Nous rêvions de soleil, de plages et d’une vie plus cool.
Après avoir visité plusieurs îles des Canaries, notre coup de cœur a été pour Gran Canaria : des paysages variés, beaucoup d’activités et une ambiance plus jeune et plus festive que sur d’autres îles.

Éric : J’ai choisi la Grande Canarie parce que c’est une île très bien organisée et facile à parcourir. Le réseau routier permet de se déplacer rapidement du nord au sud.
J’apprécie aussi beaucoup la diversité des microclimats : en peu de temps, on peut passer de la montagne à la mer, ce qui offre une grande liberté et une vraie richesse de paysages.

LE CLUB : Aujourd’hui, comment occupes-tu tes journées ? Quel endroit de l’île as-tu choisi pour t’installer et pourquoi ?

Gisèle : Nous avons choisi de nous installer dans le sud de l’île, à Maspalomas. Nos activités sont avant tout sportives et nous aimons marcher pendant plusieurs heures dans des environnements variés : le long de la plage protégée par les dunes, du côté de San Agustín ou encore dans le barranco de San Fernando, où l’on observe des grottes creusées dans la roche.
Grâce à un réseau de bus dense et bien organisé, nous pouvons aussi rejoindre le Roque Nublo, Fataga, Tunte ou même la capitale en moins d’une heure.

Sandrine : Ici, la question « Quel temps va-t-il faire demain ? » ne se pose plus ! 
J’adore me balader le long de la plage, profiter du soleil, voir mes amis, découvrir de bons restaurants — toujours en terrasse — et cuisiner, qui est ma deuxième passion.
Je vis dans le sud de l’île, à Playa del Cura, pour son climat idéal, tout en étant un peu à l’écart du grand centre touristique de Playa del Inglés.

Éric : Je travaille à distance pour une entreprise d’informatique. J’ai choisi de m’installer à La Garita, un endroit très bien situé : à quinze minutes de Las Palmas et à vingt-cinq minutes des plages du sud. 
C’est un compromis idéal et, surtout, j’habite en front de mer, ce qui était l’un des objectifs principaux de notre installation sur l’île.

LE CLUB : Depuis combien de temps es-tu membre du Club francophone ? Participes-tu activement aux activités ?

Gisèle : Je suis membre du Club depuis février 2025 et j’ai déjà participé à plusieurs activités.

Sandrine : Je suis membre du Club depuis mon arrivée sur l’île. Nous avons participé à notre première sortie quelques jours après notre installation, ce qui nous a permis de rencontrer beaucoup d’autres francophones.
Je participe aux activités qui m’intéressent : sorties, restaurants, visites de vignobles… En revanche, je n’aime pas du tout les randonnées, donc je passe mon tour !

Éric : Je suis membre du Club francophone depuis environ trois ans. Je participe aux activités dès que mon emploi du temps me le permet, qu’elles soient sportives, culturelles ou conviviales. Les activités sont variées et les tarifs restent accessibles.

LE CLUB : Un petit mot pour convaincre de futurs francophones à rejoindre le Club ? :)

Gisèle : Le Club propose des activités très variées : randonnées, découvertes de sites, restaurants, journées jeux, tombolas… Il est à l’écoute de ses membres et facilite les déplacements grâce au covoiturage ou aux minibus.
J’y ai rencontré des personnes ouvertes, simples, aux parcours de vie fascinants, et j’ai déjà noué de belles amitiés.

Sandrine : Lorsqu’on s’expatrie, il n’est pas toujours facile de se créer un nouveau cercle et de trouver des personnes sur lesquelles compter. Le Club francophone aide autant pour les rencontres que pour certaines démarches.
Grâce à son réseau, il permet de créer rapidement du lien et de s’intégrer, tout en partageant de bons moments.

Éric : Le Club francophone est un lieu chaleureux, où l’on trouve beaucoup de bienveillance et d’entraide. Que l’on soit retraité, actif ou nouvel arrivant, on y trouve toujours des conseils et du soutien.
C’est un excellent moyen de s’intégrer, de créer du lien et de bénéficier de bons conseils, bien au-delà des sorties proposées.

Conclusion du Club

Trois parcours différents, trois sensibilités, mais un même constat : Gran Canaria offre un cadre de vie exceptionnel, et le Club Francophone joue un rôle clé pour créer du lien, partager des expériences et faciliter l’intégration.

Que l’on arrive sur l’île depuis quelques mois ou depuis plusieurs années, le Club est avant tout une communauté humaine, ouverte et bienveillante, à l’image de celles et ceux qui la font vivre.